vendredi 17 juin 2011

L'assimilation de L'appel de la race et Le fils de Champlain, EXAMEN FINALE

L’assimilation ce passe lorsqu’une ethnicité se retrouve par une autre qui ne partagent pas la même culture et avec le temps, l’une d’elle oublie sa tradition culturelle et religieuse à cause de l’influence de l’autre. En général, l’assimilation des Canadiens-Français vise les aspects de la langue et de la religion. Malheureusement, ceux qui incitent l’assimilation des Canadiens-Français ne l’ont pas fait par erreur; le gouvernement et le peuple anglophone, ont souvent planifié des moyens pour se débarrasser de cette culture. Mais ce n’est pas seulement le peuple anglophone qui a essayé d’assimiler la culture Candiennes-Français. Au tout début de la découverte de la Nouvelle France, les Français voulait assimiler les peuples Amérindiens. Dans les romans L’appel de la race par Lionel Groulx et Le fils de Champlain par Jean-Claude Larocque et Denis Sauvé, le thème de l’assimilation est présent et pertinent au développement du schéma narratif. Les deux œuvres traitent de l’assimilation du personnage principal ainsi que son entourage. Avec la lecture des deux livres une compréhension complexe peut s’établir pour comprendre comment et pourquoi une personne est assimilée. Au travers les personnages principaux le thème de l’assimilation est découvert.

Contexte

Lionel Groulx, l’auteur du roman L’appel de la race, est né le 13 Janvier 1878. Un nationaliste Québécois, il était aussi un prêtre Catholique. Il est éduqué en histoire et était un des premiers à étudier la confédération de Québec. Provenant d’une famille de campagne, Groulx à travailler fort dès un jeune âge pour contribuer à l’Église. Avec un amour profond pour la religion il est devenu un prêtre à un très jeune âge. Tout au long de sa vie il travaille fort pour assurer une éducation catholique française à la jeunesse. Avec les nombreux combats qui se déroulent autour de lui, Groulx fait un effort de renforcer la culture et tradition Canadienne-Française en disant que «L'histoire, gardienne des traditions vivantes ». [1] Reconnu par de nombreux groupes francophones tel que L’Action Française; il publie l’œuvre populaire L’appel de la race en 1922. C’est un roman qui analyse le peuple Canadien-Français ainsi que la vitesse avec laquelle ils se  font assimiler, ce qui leurs cause de nombreux combats incluant le Règlement XVII. Après avoir vécu une vie consacrée aux autres; il est mort le 23 mai 1967.

En l’honneur du  400e anniversaire de la présence francophone en Ontario en 2010, les écrivains Jean Claude Larocque et Denis Sauvé ce sont mis à l’oeuvre pour une collaboration historique. Leur premier roman d’une série de trois Le fils de Champlain est dirigé vers la jeunesse. Les deux auteurs sont des des Franco-ontarien de naissance ont pris les évènements historique de la découverte de l’Ontario ainsi que d’autre partie du Canada et l’ont transformé en roman.  Ce roman capture la vie avant qu’Étienne Brulé quitte la France pour la Nouvelle-France ainsi que son temps passé en Nouvelle-France. Larocque et Sauvé on réécrit l’histoire avec leurs propres histoires.       

Résumé

            Dans le roman L’appel de la Race, l’histoire est dite à travers  la voie de Jules Lantagnac. Il est un francophone qui a marié une anglophone et ensembles ils ont eu quatre enfants dont William, Virginie, Nellie et Wolfred.  Il vient de la petite ville de Vaudreuil, qu’il a quitté lors de sa jeunesse à Ottawa pour aller étudier la justice. Lors de sa graduation, il commence à fréquenter la bourgeoisie anglophone où il rencontre sa future épouse. C’est avec une visite de la ville de son enfance qu’il est conseillé par le Père Fabien, que Jules commence à démontrer les traits de sa vraie personnalité. Avec le retour à la maison, la narration du roman est divisée en deux; une narration sociale et une narration domestique. Donc ce qu’il pense et ce que la société lui encourage à penser. Du point de vue domestique Jules va essayer de franciser sa famille avec une variété de méthode aussi simple que la nourriture et les tâches de famille. Mais sa femme Maude oppose et mets fin à ses efforts. En ce qui concerne l’aspect social; Jules est nommé député pour le comté de Russel qui se trouve dans la région d’Ottawa. Il devient un des personnages important pendant le combat du Règlement XVII, qui était à la foi un conflit politique, ethnique, religieux et scolaire. Jules travail fort à résister les efforts de James Whitney qui voulait interdire l’enseignement francophone.  Malheureusement pour Jules, sa femme ne le supporte pas. Lorsqu’on lui demande de faire un discours le 11 mai dans la chambre d’assemblé sa femme lui avertit que s’il le fait, qu’elle le quittera. Encore une fois il se tourne vers le Père Fabien,et rempli d’une force inexplicable, Jules se lève et fait son discours. Comme promis, Maud le quitte et Jules se retrouve  seul avec deux de ses enfants dont Nellie et William.

            Le roman historique écrit par Jean-Claude Larocque et Denis Sauvé Le fils de Champlain traite de l’aventure d’Étienne Brulé. L’histoire débute en France lorsqu’un jeune Brulé quitte sa maison et sa mère, à la recherche de son frère qui a quitté pour la Nouvelle-France. À pied il se dirige à Honfleur où dès son arrivée il embarque sur un navire qui l’emporte jusqu’en Nouvelle France. Le navire qui l’emporte est le fameux bateau nommé le Don de Dieu où il se trouve côte à côte avec nul autre que Samuel de Champlain. Lorsqu’il est arrivé en Nouvelle France les deux aventuriers deviennent très proches et Champlain le voit comme un « fils spirituel ». Pendant les années suivantes Brulé se tient à côté de Champlain lors de batailles et plusieurs autres missions que Champlain exécute. Tellement impressionné par le jeune homme qu’il lui confie la position prestigieuse de truchement. Un truchement est quelqu’un qui vivait avec les Amérindiens et étudiait leurs langage et habitudes. Le roman est une première installation de trois qui fini lorsque Étienne quitte avec eux ainsi que  sa nouvelle blonde Amérindienne.

Compte rendu critique

            L’assimilation est une réalité qui se voi à tous les jours dans notre société. C’est une réalité qui n’est pas nouvelle pour nos ancêtres. Dans les romans L’appel de la Race et Le fils de Champlain le thème principal qui  développe l’assimilation. Les deux romans sont semblables dans le sens qu’ils traitent du thème de l’assimilation qui est développée au travers du contexte historique.  

            Le roman classique de Lionel Groulx, L’appel de la race, commence tout de suite avec le thème ainsi que le conflit de l’assimilation. Jules, le caractère principal, se trouve dans un mariage avec une anglophone. Le roman qui est contextualisé pendant les années 1912, présente le conflit du Règlement XVII : c’est l’histoire d’un homme qui est en train de perdre sa culture francophones et qui s’implique tout de suite pour mettre fin à cette loi qui est présenter par le Premier Ministre James Whitney.  Jules devient le compte de Russel puisqu’il est  choisi par élection. Passionné de combattre le Règlement XVII,  il se présente à de nombreux discours ainsi que de débats. Comme déjà mentionné auparavant le Règlement XVII était un conflit à la base scolaire, sociale, religieux et ethnique. Jules voi déjà que sa famille se fait assimiler puisque sa femme est anglophone; il réalise qu’il doit s’implique en disant que « J’ai promis à mes ancêtres de leur ramener, de leur restituer mes enfants. »[2] Comme francophone, il réalise qu’il a une obligation à son héritage pour assurer que ses enfants comprennent et apprécient la culture francophone. Le combat du Règlement XVII lui permet de se resituer au sein de sa culture mais aussi d’apprendre à ces enfants l’importance de leur culture. Il refuse de se faire assimiler à un mode de vie anglophone. Il le voit cette situation comme un insulte contre ses ancêtres et les combats qu’ils ont surmonté pour ainsi en venir à ce qu’ils ont maintenant. Lorsque sa femme lui promet de quitter s’il n’arrête pas ses nombreux effort contre le Règlement XVII, il continue son combat et se lève pour délivrer un des discours le plus important de sa vie politique. Comme promit elle le quitte. Le livre fini avec Jules seule avec deux de ses enfants. Il réalise que même s’il a perdu sa femme, il a gagné le combat contre le Règlement XVII. Le Règlement XVII qui dure quinze ans fini en 1927 et le livre fini en 1920, sept ans avant la fin de l’imposition du règlement.  Le combat du Règlement XVII est toujours présent dans les cœurs des Canadiens-Français qui ne sera jamais oublié.

            Le premier livre d’une trilogie à la foi littéraire et historique : Le fils de Champlain; introduit un jeune Étienne Brulé. Avec le début de son aventure en France, Champlain quitte la vie de campagne à la recherche de son frère. Ce n’est pas long avant qu’il embarque sur le fameux Don de Dieu. Le bateau qui a emporté Samuel Champlain en Nouvelle-France. Arrivé en Nouvelle-France il est bientôt un des préférés de Champlain. Il l’accompagne pendant de nombreuses expéditions ainsi que batailles. Champlain décide donc de lui donner le rôle de truchement. Il devait s’intégré dans la communauté un peur à la manière d’anthropologue. Ceci était utilisé pour  mieux les conditionner car il connaissait les bases de leurs croyances donc les Français pouvaient les conditionner plus efficacement. Le roman se termine lorsque Brulé  part avec une tribu pour commencer son rôle comme truchement.

            L’assimilation qui se développe dans les romans L’appel de la race et Le fils de Champlain est à base historique. Les deux histoires ouvrent les portes au lecteur quant à l’histoire Canadienne Française. Aujourd’hui, l’assimilation se fait par les médias et autres formes d’intrusions mais les résultats ne changent pas.

Critique Interne

            Le thème de l’assimilation dans les romans L’appel de la race et Les fils de Champlain représente deux trajets historiques dans l’histoire Canadienne Française. Les auteurs de ces deux œuvres présente les combats historique que les ancêtres Canadiens ont du passé à travers d’une manière personnelle. En désignant des personnages fictifs,  le lecteur peu plus facilement apprécier et comprendre le contexte du roman. Ce n’est plus qu’un document historique mais une démonstration de l’impact de nombreux combats sur un individu. Le roman L’appel de la race, Jules et sa famille démontrent l’impact ainsi que les conséquences que le Règlement XVII avait sur les familles Canadiens-Français. Son mariage est détruit à cause du combat par lequel il doit passer. En utilisant un vocabulaire familier, le message devient plus intime pour le lecteur et le message est mieux délivrer. Même si Groulx ne donne pas une solution pour l’assimilation, il démontre les dangers et les conséquences qu’elle implique. Mais s’il y a une solution qui est démontré dans le livre, c’est Jules qui le démontre : pour arrêter l’assimilation il faut connaitre notre histoire, l’apprécié et se défendre pour notre héritage.

            L’assimilation présenté dans le roman Le fils de Champlain est faite de façon directe et ainsi qu’indirecte. Ce livre qui explique la vie d’un icone historique pour le Canada  est surtout dirigé vers une plus jeune génération. Avec un veau de langage plutôt simple l’histoire est facile à suivre. Le trajet et les coutumes de l’époque sont présentés sous forme très simple pour assurer une meilleure compréhension. Les auteurs rendent un aspect de l’histoire qui pourrait sembler plus médiocre avec des éléments plus intriguant en exagérant certains aspects. Par exemple le livre contient des éléments de romantisme qui étaient sans doute présents dans la vie de Brulé mais dans le roman elles sont plus personnelles et spécifiques. Donc, le lecteur se situe plus facilement dans le roman et son entourage.   

            Les deux romans ont un style différent mais ils parlent du même thème. L’assimilation et son message ont une pertinence à la communauté canadienne et française.

Critique externe

            Les deux livres étudiés dont L’appel de la race et Les fils de Champlain démontrent des aspects important du Canada. Certains des évènements marquant pour le pays aident au déroulement des romans. L’histoire du Canada si présent dans les deux romans a surtout contribué aux histoires.

            Le Règlement XVII qui est présent dans L’appel de la race était un conflit scolaire, ethnique politique et social. Avec la loi instaurée en 1912, seules les écoles publiques et séparées sont reconnues par le gouvernement de James Whitney. Tout enseignant avait une obligation de signer un serment promettant de suivre les règles établies par le gouvernement. Si pour une raison quel conque  ils ne suivaient pas les consignes, la conséquence était la perte de leur certificat d’enseignement et de leur subventions. Pendant la première année de la loi, la province était agitée surtout avec le refus d’Ottawa d’appliquer la loi. Certains vont essayer de créer un troisième système scolaire mais ne réussirons pas.            

« Le « Ottawa Seperate School Committe » demanda alors justice au gouvernement provincial, insistant sur le droits des parents à décider de l’éducation  de leurs enfants. Mais Toronto pouvait difficilement, par la division de la commission scolaire française alors même qu’il prétendait que les écoles française n’existaient pas. »[3]

Un an plus tard, le gouvernement va publier une nouvelle version de la loi. Ils voulaient impliquer l’introduction de la langue anglaise aux écoles française. Encore une fois Ottawa va refuser et avec un recensement, il est évident que la majorité des écoles sont soumis au Règlement XVII. Frustré avec l’injustice qui se présente,  l’ACFEO (Association Canadienne Français d’Éducation de l’Ontario) envoie des lettres aux écoles ainsi qu’aux conseils scolaires pour leur demander de refuser cette loi. Pour la plupart des écoles, ce sera une réussite. Avec une pression continuelle, l’enseignement en français pourra se faire mais seulement lors de circonstances spéciales et seulement si le nombre le justifie.  Au début, on le permettra pour seulement une heure par jour et seulement comme matière d’étude. Malheureusement en Octobre 1913, le gouvernement enlèvera leurs subventions de 5000 dollars. Ceci sera la cause de la fermeture de plusieurs écoles et environs huit milles élèves sans salle de classe. Pendant les années qui suivent avec, l’imposition du Règlement XVII, les écoles continuent de fermer mais rien n’empêchera que certains enseignants fait qu’enseigner en français. Il y aura un total de cents quatre-vingt-dix  écoles en révolte.  En 1918, lorsque des inspecteurs désignés par le gouvernement se présentent dans les écoles  d’Ottawa, ils réaliseront qu’aucune école applique le Règlement XVII.

            La grande majorité des habitants de l’Ontario vont appuyer le gouvernement. Le 14 novembre 1912, un grand total de mille personnes se retrouve  à Ottawa pour demander la retraite du Règlement XVII. Plusieurs délégués et membres politiques s’annonceront pour ou contre la cause. Largument qui se présente à plusieurs reprises sera que ça va contre l’AANB (Acte d’Amérique du Nord Britannique).  Le 11 mars 1914, Mackell un conseiller scolaire va proposer une division scolaire en ce qui concerne la commission. Elle va interdire l’emprunt de 275 000 dollars; une somme qui allait payer la construction d’une nouvelle école et le salaire des enseignants nécessaire pour ces nouvelles institutions. Une grande controverse qui entoura le Règlements XVII est le fait qu’une copie officielle n’est jamais publiée. Les solutions suggérées face à la controverse seront d’abolir au complet le Règlement XVII ou de le mettre en vigueur. Le décès de James Whitney en septembre 1913, William Hearst qui le remplace, et continue sur la même route que Whitney. L’annonce de l’entrée en guerre pendant l’été de 1914, fait en sorte que le  Règlement XVII est mis de côté. Plusieurs s’opposeront aux efforts de guerre puisqu’il y a tellement de tension entre les Canadiens-français et Canadian-anglais. Le gouvernement Québécois viendra en aide aux Franco-ontariens en accusant le gouvernement Ontarien d’être un gouvernement assimilationnistes.  Le support du Québec se termine en 1915 et le reste du combat est mis dans les mains des Franco-ontariens.

            Avec des tensions présentes au Parlement, Le Droit va publier un syndicat d’œuvre sociale le 27 mars 1913. En 1914, la lutte deviendra une cause nationale pour les Franco-Ontariens. Naturellement, un des premiers qu’on va se tourner vers est notre « frère » les Québécois. Avec le Règlement XVII, les Irlandais et Anglais vont se rapprocher pour se battre contre  les francophones.  L’Ontario veut abolir le français et le Québec va répondre en proposant l’abolition de l’anglais dans sa province. C’est en 1915 que le Québec va déclarer de manière unanime qu’elle est contre le Règlement XVII. Plusieurs vont se plaindre car ce sont des inspecteurs anglophones qui viennent évaluer les écoles francophones et catholiques. Aussi dès le début, la présence pastorale y sera. Avec un groupe de théologistes, on va déclarer que le Règlement XVII est une philosophie moderniste que le pape venait tout juste de condamner. Avec l’imploration de cette nouvelle loi, il va avoir une guerre statique pour le plus de Catholique Irlandais ou Catholique Français dans une région. Avec la situation qui continue de s’exagérer on va même envoyer une lettre pour demander de l’aide de Rome. Mais le Vatican refusera de s’impliquer car les deux bords sont composés de groupes catholiques. L’église sera un des plus grands défenseurs pour les francophones pendant le Règlement XVII.

            Le Règlement XVII fut un des plus grand combat que les Franco-Ontariens ont jamais dû confronter. Elle a influencer l’aspect politique provincial et national. Le tout était à cause de la scolarité. Le Règlement XVII a été créé pour changer le système scolaire. Il n’a pas seulement attaqué une langue mais aussi la culture au quelle elle est rattaché, le français. Elle s’est pris contre les aspects ethniques des Canadiens-Français. Finalement, il y a l’aspect religieux. Un des plus grands supports pour le peuple français était l’Église. Sans son support, ce combat aurait été très court et les écoles catholiques de langue française ne seraient probablement pas ici aujourd’hui. Bref  le Règlement XVII  fut un des moments les plus marquants pour les Canadiens-Français de l’Ontario. Mais elle a aussi définit les générations Franco-ontariennes à venir. Dans le livre L’appel de la race, Jules est évidement touché par ce combats. C’est un combat qui lui a permis de se redécouvrir même si malheureusement il a perdu sa femme. Une perte qu’il trouvait nécessaire pour l’identification de son identité.

            Un aspect qui est légèrement abordé dans le roman Le fils de Champlain mais qui joue un grand rôle dans l’histoire Canadienne-Française est le principe de truchement. Comme déjà mentionner un truchement était un jeune homme qui était envoyé avec les diverses tribus Amérindiennes. Ils avaient le devoir d’apprendre tout ce qu’il pouvait au sujet de cette tribu. Ils apprenaient leurs langues, cultures et croyances. Avec le temps, comme un anthropologue, il s’infiltrait dans les tribus. Champlain et les Jésuites espéraient que ceci faciliterait le conditionnement ou plutôt la conversion à la vie Française.  Donc vers une vie catholique et monothéiste. Ce qu’ils ne s’attendaient pas s’était les problèmes qu’ils allaient rencontrer. Les hommes qu’ils envoyaient avaient environ 15 ans. Souvent, ces jeunes hommes envoyé au nom de la couronne était assimilé à la culture amérindienne qui vivait une vie polythéiste. C’est en effet grâce aux truchements que le principe de Métis est présent dans la tradition et le vocabulaire canadienne-française. Un Métis est un enfant de sang français et amérindien. À ce jour le monde peux se déclarer métis pour assurer d’avoir de les bons bénéfices qu’ils ont le droit de recevoir.

La littérature, l’individu et le Canada

            Les deux œuvres abordées présentent un thème qui peut parfois sembler monotone. Le thème de l’assimilation est développé dans une réalité qui est souvent négligée et oublié. Dans les deux livres, le combats de nos ancêtres est renforcé et présenté d’une façon originale et simple. Les  personnages plus réalistes aident la compréhension des évènements du passé qui ainsi sont plus faciles à appliquer au présent. Même si la matière est déjà abordée et enseignée la passion que démontre les auteurs renforcent l’importance de ces moments historiques. Comme individu, la lecture de ces deux livres renforce la fierté et l’importance d’être Franco-Ontarienne. Avec des explications détaillées du Règlement XVII et du rôle de Brulé en Nouvelle-France une identité plus concrète peut se former au sujet de notre place et de notre rôle au Canada. Nos ancêtres ont laissé un empreinte incroyable. En lisant ces deux livres c’est évident que le peuple Canadien-Français est un peuple de lutte : toujours en train de se battre pour une place au Canada et la liberté de pratiquer leur fois et leur langue.             

            Aujourd’hui surtout le Canada français est en ce moment dans une période d’équilibre. Sans  aucune idée claire de notre identité comme francophones on risque  de se faire assimiler à la culture et ethnicités qui viennent d’outre mers.  Les romans étudiés sont un rappel de notre trajet et de nos combats. Les auteurs présentent une solution si simple que parfois on n’y pense même pas. Pour vaincre l’assimilation il faut connaître notre passé et l’apprécier. En connaissant  les troubles de nos ancêtres comme société il est possible de  tirer de leurs situation et de l’appliqué à aujourd’hui. Les deux œuvres soit L’appel de la race et Le fils de Champlain présente ce que le Canada était auparavant et ce qu’elle a le pouvoir de devenir. Il faut éviter l’assimilation qu’on subit encore aujourd’hui pour connaître notre identité comme individus et comme canadiens. 

            La lecture de L’appel de la race et Le fils de Champlain a permis à une meilleure compréhension de ce qu’est l’assimilation. Avec de nombreux combats nos ancêtres on put combattre l’assimilation et solidifier leurs croyance et leur communauté. Les combats qu’ils ont subis les ont forcés à devenir plus forts.  L’assimilation peut se faire sans même qu’on le réalise. Si on n’est pas fort et confients dans notre personne l’assimilation va pouvoir se faire très facilement.  Notre rôle est d’arrêter l’assimilation et de le faire avant qu’il soit trop tard.



[2] Lionel Groulx, « L’appel de la race », Collection du Nénuphar, 1956, p.109
[3] Gaétan Gervais, « Le Règlement XVII, 1912-1927 », Revue de Nouvel-Ontario, no.18, 1996, p.150

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